
Qui ne s’est pas un jour retrouvé face à sa vie comme face à un Rubik’s Cube, tout en bazar, en se demandant où il en était ? En se demandant comment retrouver une motivation dans la vie ? En cherchant à (re)donner un sens à sa vie ?
En voulant tout simplement être heureux ?
Si tu te sens démotivé.e, frustré.e, fatigué.e et s’il t’arrive de procrastiner…
Tu as envie de te retrouver, de te sentir bien dans ta vie, (re)connecté.e à toi-même ?
Et si tu revenais à TOI, à TES envies ? Et que tu avançais sur TON propre chemin ?
Aujourd’hui, tu as besoin de concret pour aller de l’avant ?
Avec l’ikigaï, c’est possible… Et sans avoir besoin de gagner au loto ou de prendre un avion pour partir à l’autre bout du monde !
Parce que cultiver son ikigaï, c’est avoir trouver son moteur et se sentir en pleine harmonie avec soi-même. Cela permet d’être serein.e et de prendre les bonnes décisions de façon pérenne. Pour certaines personnes, il s’agit même de trouver son job idéal. Dans tous les cas, le but est de mener une vie enthousiasmante qui nous satisfait pleinement.
Précisément, ikigaï est un mot japonais que l’on peut traduire par « donner de la valeur à sa vie » ou « raison d’être » (iki = vie ; gaï = qui a de la valeur). Trouver son ikigaï, c’est donc trouver sa raison d’être d’où la motivation à se lever le matin et à donner un sens à sa vie.
La notion d’ikigaï est née au XIVème siècle dans l’archipel d’Okinawa au Japon. Okinawa est bien connu pour son record mondial de centenaires. C’est là-bas que l’espérance de vie est la plus élevée au monde. On pense souvent au régime Okinawa pour justifier cela ; il y a pourtant fort à parier que la philosophie de vie y est aussi pour quelques choses ! Et l’ikigaï en est évidemment une grande part.
Plus concrètement, le concept phare de l’ikigaï, c’est le flow : « état second » pendant lequel on ne voit pas le temps passer. Cet état se vérifie par 7 caractéristiques :
- l’équilibre compétences/défi de la tâche que l’on accomplit
- la concentration
- la sensation de bien-être
- le contrôle total de ce qu’on est en train de faire
- les pensées parasites inexistantes
- l’absence de stress
- la perception du temps différente (les heures semblent des minutes)
Quand on vit le flow, on est à la fois excité.e, concentré.e, enthousiaste, joyeux.se, etc. Quand on expérimente le flow, on sait qu’on touche à une partie de notre ikigaï. L’idée est donc d’avoir au quotidien, un maximum d’activité pendant lesquelles on ressent cet état de flow. Trouver son ikigaï, c’est de manière concrète et pragmatique, trouver ce qui relie ces activités.
Du coup, l’ikigaï peut avoir plusieurs formes (idée, devise, image, dessin, texte, poème, mot-clé….). Il est très personnel et nous ressemble, nous décrit. Il peut donc changer au cours de la vie, en même temps que nous évoluons. C’est alors une bonne idée de le rechercher régulièrement (tous les ans, tous les 10 ans…) selon notre chemin personnel et les étapes de la vie.
L’ikigaï est le cœur de notre vie. On le représente souvent par un schéma avec 4 cercles. Il est commun à ces cercles, on le retrouve en leurs centres. Ces 4 cercles sont – ce qu’on aime, – ce pour quoi on est doué.e, – ce pour quoi on peut être rémunéré.e, – ce dont le monde a besoin. On peut même croiser ces cercles 2 par 2 pour trouver nos missions, passions, vocations et professions.
En cherchant son ikigaï, on fait le point sur sa vie et on apprend énormément sur soi-même : qui on est vraiment, quels sont nos désirs profonds, nos vraies valeurs et nos priorités, quelles sont nos compétences et ce qu’on aime vraiment, qui sont les personnes qui nous entourent, etc.
En mettant le doigt sur tout ce qui nous constitue, ce qui fait de nous qui on est, on révèle aussi parfois de nombreux blocages ou des problématiques de notre vie dont on ne se rendait pas compte, comme les croyances limitantes, le besoin de sens, l’importance de la joie… Et cela permet de travailler dessus pour pouvoir remplir les cercles.
Enfin, quand on a trouvé notre ikigaï, que notre Rubik’s Cube est aligné, tout comme nous, celui-ci permet d’aller de l’avant, d’agir ! Prendre conscience d’où on en est par rapport à notre ikigaï permet d’élaborer un plan d’actions, voire un calendrier.
La quête de son ikigaï peut être la quête d’une vie, un cheminement personnel perpétuel. Il permet tellement de se connaître profondément, de se sonder, de savoir ce qui est vraiment important pour soi, qu’il est un outil de développement personnel hyper efficace ! Ou comme dirait quelqu’un qui m’est cher, un outil d’allègement personnel… Car se débarrasser de ce qui nous alourdit, se reconnecter à soi, se sentir aligné.e avec soi-même, est un allègement et permet d’avancer plus léger, plus serein.e !